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Aristide von Bienefeldt (1964) a organisé, dans le Paris des années quatre-vingt, des soirées masquées sur des thèmes comme le sado-masochisme ou les travestis, lesquelles attiraient plus de monde que celles portant sur des thèmes comme la haute couture ou déguisez-vous en votre auteur favori. Aujourd'hui il correspond avec des actrices âgées de films B et des prisonniers injustement condamnés. Aristide von Bienefeldt vit entre Paris et Londres. Confessions d'un fils aîné est son premier roman. Un jeune homme bien élevé, son second roman, a été publié en 2003. Actuellement Aristide von Bienefeldt écrit son troisième roman, intitulé L'anniversaire de Walter.

Confessions d'un fils aîné

Confessions d'un fils aîné se situe au tournant du dernier millénaire et retrace l’histoire d'un jeune homme vivant en marge de la société, victime d’un appétit sexuel quasiment illimité. Il balance entre la vie et la mort tout en crachant sur la morale des petits-bourgeois. Il lutte également contre les suites d'une dépression nerveuse, qui paralyse son esprit de façon diabolique. Ce jeune homme, nommé Aristide, est à la fois le descendant d'une lignée d’aristocrates et d’une famille de fermiers néerlandais. Ses nobles ancêtres dilapidèrent en moins d'un demi-siècle une fortune d'origine pour le moins suspecte, alors que l’ascendance paysanne tentait par son dur labeur et par ses copulations bénies de la main même de Dieu, d’obtenir leur place au paradis. Afin de profiter au maximum de la vie, Aristide en examine chaque seconde sous différents angles. Confessions d'un fils aîné sont par moment drolatiques et amères, sensibles et ironiques. En bref, c’est un roman sur l'amour.

Quelques coupures de presse:

Hugo Bousset, dans son livre De geuren van het verwerpelijke (Les Relents de l'Abject, essais sur l'abject, se focalisant sur la destruction, la psychose, le déchaînement, la marginalisation, la castration, le masochisme, les sécrétions, la perversion, la catastrophe, l'extase - publié par Meulenhoff, Amsterdam 2004), consacre un chapitre à Aristide von Bienefeldt intitulé L'urgence d'être rempli - sur Aristide von Bienefeldt et Georges Bataille: "En lisant Confessions d'un Fils Aîné, le premier roman d'Aristide von Bienefeldt, j'ai pensé successivement à deux choses: En premier lieu, voila un débutant prometteur, voila un livre qui va beaucoup me plaire. Ensuite cela m'a donné envie de relire Georges Bataille et les travaux qui lui ont été consacrés, car l'oeuvre de von Bienefeldt est certainement issue de la même veine."

De Volkskrant (quotidien national): Par moment, Confessions d'un fils aîné est un roman picaresque humoristique mais on ressent aussi parfois un vrai désespoir. Il est évident que cette Eline Vere masculine connaît un destin tragique.

Algemeen Dagblad (quotidien national)> On découvre Werkmansgat, le village d’où les Von Bienefeldt sont originaires, les anti-dépresseurs, l'érotisme homosexuel avec ses amis comme Wilfred, Gary, Peter et Raphaël C. et ses aventures sexuelles à Paris et à Londres. Une fois de plus: Qui est Aristide von Bienefeldt? Quelle est sa situation dans la vie?<

Haarlems Dagblad (quotidien régional)
Incontestablement écrit de main de maître.

Nederlands Dagblad (quotidien national)
Son style est incroyablement fort pour un débutant.

De Standaard (quotidien national belge): C'est vrai: par moments Confessions d'un fils aîné est un roman humoristique [...]. Von Bienefeldt n'est pas sans talent. Quelqu'un qui fait suivre deux phrases comme celles-ci, fait au moins rire: Un jour je me suis promené pendant huit heures avec trois oeufs dans le rectum. C'était le jour où ma grand-mère fêtait son quatre-vingt-quinzième anniversaire.

Leidsch Dagblad (quotidien régional): C’est vrai, le caractère joyeux de notre héros nous fournit quelques descriptions pleines d'esprit, alors que son habilité linguistique (bien que parfois un peu vieillotte) ne soit pas mince.

NRC Handelsblad (quotidien national):  Il y a effectivement des raisons de croire qu’un écrivain expérimenté se cache derrière Aristide von Bienefeldt: il écrit d'une façon très souple, bien que manquant parfois de profondeur. Il ne cache pas son envie de se livrer à la parodie (dans le genre roman «confessions sexuelles ») - ce qui peut être très typique d’un auteur connu qui a envie d'écrire un roman ''entre deux autres''.
Mais il n'est pas simple de dire qui peut être cet écrivain qui a eu envie d'écrire ce roman ''entre deux autres''. Selon moi, il y a peu de points communs avec le style de Grunberg, bien que l'on ne puisse jamais savoir. Gérard Reve est trop vieux, donc en fin de compte, cela peut être n’importe qui: Gerrit Komrij, Oscar van den Boogard, Geerten Meijsing. Ou - qui sait? - un vrai débutant (disons: Andries Boonstra ou Anneke van der Boon) (ce sont des variations hollandaises du nom de plume - ndt) qui s'est servi d'un pseudonyme trop beau pour être vrai, afin de se différencier des centaines d'autres qui essayent également de se faire publier.
Si tel est le cas, il a réussi et c'est mérité. On éprouve beaucoup de plaisir en lisant Confessions d'un fils aîné, ne serait-ce que pour l'effet comique et drolatique de découvrir que chaque homme qui croise le chemin d'Aristide finit par baiser avec lui. ''Etre baisé pour ne pas être oublié'' pourrait être ma devise personnelle, écrit-t-il.